Ob ein gesprengtes Wildschwein im Sportwagen des Vaters oder ein Blick aufs Handy im falschen Moment eines Dates: Anna Gavalda erzählt von kleinen Dramen und mitunter spektakulären Momenten. Ihre Geschichtensammlung Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part (1999) kommt am 22.1.2020 in die französischen Kinos:
Die Bücher von Anna Gavalda erzählen von Sehnsüchten und Dramen des Alltags – vom théatre de la vie, wie es in einer Reportage heißt. Anders als in klassischen Dramen aber geht es in Gavaldas Erzählungen kaum um Entscheidungen mit riesiger Tragweite zwischen zwei sich ausschließenden Wertesystemen (wie Familie und Liebe) oder um eine ausgeprägte Fallhöhe beim Wechsel zischen himmelhoch jauchzendem und zu Tode betrübtem Gemütszustand. Vielmehr ist die Sprengung des Wildschweins nur ein letzter Schritt in einer Kette des Scheiterns pubertär-männlicher Selbstüberschätzung: Auf eine Einladung auf eine glamouröse Party folgt für die beiden adoleszenten Protagonisten der Erzählung Junior nicht die erhoffte Mannwerdung. Vielmehr treten sie im – unerlaubterweise geliehenen – Sportwagen des Vaters enttäuscht den Heimweg an und fahren ein Wildschwein an (man beachte die virile Symbolik). In einem vorerst letzten Aufbäumen ihres Maskulinitätsstrebens beschließen sie, es mitzunehmen um es zu verspeisen. Doch es ist nicht tot, zerstört den Wagen in wildgewordener Raserei von innen und muss letztlich von der Feuerwehr gesprengt werden.
Der Film geht von folgendem Setting aus:
Dans la belle maison familiale, à la fin de l’été, Aurore fête ses 70 ans, entourée de ses 4 enfants, tous venus pour l’occasion. Il y a là Jean-Pierre, l’aîné, qui a endossé le rôle de chef de famille après la mort de son père ; Juliette, enceinte de son premier enfant à 40 ans et qui rêve encore de devenir écrivain ; Margaux, l’artiste radicale de la famille, et Mathieu, 30 ans, angoissé de séduire la jolie Sarah. Plus tard, un jour, l’un d’eux va prendre une décision qui changera leur vie… (actualitte.com)
Dem Anschein nach stehen im Film über die „espoirs futils“ der Figuren eher die gefühlvoll-romantischen Seiten von Gavaldas Buch im Vordergrund. Diese werden auch in der Verlagszusammenfassung stärker betont:
« Quand j’arrive à la gare de l’Est, j’espère toujours secrètement qu’il y aura quelqu’un pour m’attendre. C’est con. J’ai beau savoir que ma mère est encore au boulot à cette heure-là et que Marc n’est pas du genre à traverser la banlieue pour porter mon sac, j’ai toujours cet espoir débile. » Les personnages de ces douze nouvelles sont pleins d’espoirs futiles, ou de désespoir grave. Ils ne cherchent pas à changer le monde. Quoi qu’il leur arrive, ils n’ont rien à prouver. Ils ne sont pas héroïques. Simplement humains. On les croise tous les jours sans leur prêter attention, sans se rendre compte de la charge d’émotion qu’ils transportent et que révèle tout à coup la plume si juste d’Anna Gavalda. En pointant sur eux ce projecteur, elle éclaire par ricochet nos propres existences. (nach actualitte.com)
Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part ist der dritte Spielfilm von Arnaud Viard (Clara et moi, Arnaud fait son 2e film). Von Anna Gavalda wurden bereits Ensemble, c’est tout, Je l’aimais und 35 kilos d’espoir verfilmt. Einblicke in den Dreh gibt es in folgender Kurz-Reportage: